Mes derniers examens se sont déroulés cette semaine.
Je vais donc à présent reprendre une vie normale, et redonner un peu de contenant à ce blog quelque peu délaissé ces derniers temps, avant de m'en retourner à Grenoble et de disparaître de la toile.

Mais reprenons le cours du temps.
Lundi matin, à quelques heures du partiel d'intelligence artificiel. Je me lève donc, et allume mon PC, avant de prendre ma douche (le temps dont a besoin mon ordinateur pour se réveiller. Aussi fainéant que sa propriétaire, celui là !).
Ceci fait, je me connecte et ayant un dernier regard aux cours, je me fait la réflexion qu'une calculatrice ne serait pas de trop...
J'interpelle donc fort à propos quelques amis en ligne, et trouvais rapidement une solution à mon problème.

Cette première émotion m'ayant ouvert l'appétit, je me restaurais donc, et envisageais de me rendre sur les lieux, tout en faisant mon sac.
Après une énième vérification, je me dirigeais vers ma fidèle monture, que je détachais et enfourchais vaillament, me félicitant d'être en avance.

Au second coup de pédale, je me dis que quelque chose ne tournait pas rond. Je tournais donc la tête vers ma roue arrière, et ne puis que constater avec horreur le pneu à plat.
Je rangeais donc mon vélo, dégainais mon portable et envoya un texto à Chloé pour lui faire part de mes mésaventures, et pour lui rappeler de penser à la calculatrice.

C'est donc d'un pas pressé que je joignais la ligne de tram, les bus étant quelque peu aléatoires, pour rejoindre Sara qui m'attendait, calculatrice au poing.
Après les remerciements de rigueurs et les vœux de bonnes fortunes que j'emportais soigneusement emballé dans une zone étrangement désaffectée de mon cerveau, je poursuivis mon périple pour rejoindre Chloé, et entrais dans l'antre obscure de l'examen.

Mon dernier partiel eu lieu vendredi matin, et je dus réviser en observant par la fenêtre le ciel.
Bleu, le ciel.
Très bleu.
Et les gens en T-shirt.
Ou en débardeur.
Ou torse-nu.
D'ailleurs, ils sont tous imberbes, ces jeunes hommes de Trinity Hall. Wilde n'aurait pas protesté.
Du coup, les pdfs, livres et autres notes me semblaient bien insipides, surtout lorsque l'on m'annonçait les résultats de Roland-Garos sur fesses de bouc.

Je tachais donc de me mettre au travail.
Je tachais ensuite d'arriver à l'heure au partiel, où je retrouvais quelques camarades, priant pour que le ciel reste bleu encore jusqu'à la fin de la journée !

En sortant de la salle, éblouie par tant de soleil, je me tournais vers Marc pour lui demander ce qu'il comptait faire en attendant son avion. C'est donc tout naturellement que nous avons passé l'après-midi au soleil, échangeant quelques nouvelles, et passant le temps.
Après l'avoir accompagné à son bus, je rejoignais Chloé, Sean et Niall au soleil sur Trinity College.
Enfin, il est sans doute plus juste de dire que je tentais de les rejoindre. En atteignant le stade, je vis un troupeau d'étudiants, doctorants et autres membres du staff se prélassant au soleil, m'évoquant plus un troupeau de phoques que l'élite irlandaise.

Après un coup de fil, je parvins envers et contre tout à les rejoindre, après avoir enjambé quelques corps qui rougissaient à vue d'œil.
Après avoir reçu notre quota de soleil, nous nous retirâmes dans nos quartiers.
A peine ai-je croisé ma colocataire qu'elle me déclara que j'avais bien fait de profiter du soleil.
D'ailleurs j'eu droit aux mêmes remarques en sortant le soir même avec quelques amis.

J'ai mieux compris ce matin en observant mon reflet dans le miroir.
J'ai la tête d'une écrevisse.
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