Je suis donc rentrée en France il y a plus d'un mois (déjà).
Et ce fut une rude épreuve.
La première épreuve fut de traverser la route.
Non, ne rigolez pas, c'est plus dur que ça en a l'air !

En France, les passage piétons ne sifflent pas !
En France, les voitures roulent à droite !

Ces constatations m'amenèrent à modifier deux habitudes : regarder à gauche avant de traverser (pour changer du "look right" écrit sur le bord du trottoir), et cesser de textotter en attendant le tswiiittatatatatatatatata !
Croyez moi, les nouvelles habitudes sont aussi tenaces que les anciennes.

Bref, après avoir évité moultes voitures klaxonnant furieusement, je pu m'installer chez Chris qui m'hébergea pour la nuit.
Oui, parce que je suis restée sans abris en regagnant la France. D'ailleurs, je continuais à déménager tous les jours (ou presque, tout a une fin... ou presque.)  pour emmenager chez Flo.
Chez qui je suis toujours.
Et oui, je retourne en coloc'.

D'ailleurs, pour ne pas perdre la main, je suis directement allée voir Yaya pour voir s'il ne pouvait pas me donner un peu de science à faire pendant l'été, histoire de reprendre de bons réflexes avant la rentrée.
Il me donna donc bien gentillement un article à lire.
Que j'ai mis une semaine à lire.
Une autre à comprendre.

Une fois cette lecture digérée, on me donna un nouvel article.
Et on me demanda de fusionner les deux.
Comme ça, ça fera un bébé papier.
A soumettre avant septembre...

D'ailleurs, en parlant de publier, si je m'ennuie, je peux toujours finir celui sur le vote électronique...
En quittant le labo, je croisais JF Monin, qui s'étonnait que je ne rougisse pas de ne pas avoir fait le magistère cette année.
Je lui répondis donc sans rougir que là-bas on sous-estimait mes capacités, doutant fortement que je puisse mener à bien études et stage, gardant pour moi qu'ici on sur-estimait ces mêmes capacités, me demandant de travailler plus pour publier plus, certes, mais également de sortir moins pour produire plus.
Je sais.
Je l'ai cherché.

D'ailleurs, ça ne tombe pas plus mal.
Car en fait de sortie, les bars de Grenoble font pales figures en comparaisons de ceux de Dublin.
Quand j'arrive à trouver mon chemin pour rejoindre mes amis.
Je me suis rendue compte que je confondais les noms et les endroits, les rues et les places, et que me suivre pour sortir dans Grenoble était plus risqué que me suivre pour aller boire une pinte dans Dublin (vous me direz, Dublin c'est pas difficile, il y a un pub à tous les coins de rue), malgrès les 5 années que j'ai passées sur place.
Mais les pubs dublinois ont une longueur d'avance sur leur ersatz grenoblois : un groupe jouant en live.

Je me suis vue compenser ce manque par les concerts du cabaret frappé, sous un soleil qui ferait pâlir d'envie les dublinois.
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